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La batterie automobile de Thomas Edison

En 1898, Thomas Edison a développé une pile alcaline utilisant du fer pour la borne négative et de l’oxyde de nickel
pour la borne positive. L’électrolyte, une solution qui conduit l’électricité était l’hydroxyde de potassium, semblable aux piles nickel-cadmium et alcalines d’aujourd’hui. Les cellules étaient bien adaptés à un usage industriel et ferroviaire.

Bien qu’Edison ait eu une amitié étroite avec Henry Ford, Edison croyait aux voitures électriques. Il a promu le
voiture électrique plus propre, plus silencieuse et plus facile à conduire que les automobiles à essence.

L’Edison électrique

La société était le fournisseur de batteries de S.R. Bailey & Entreprise qui ne fabriquait que des automobiles électriques. L’entreprise a construit ces automobiles dans leur usine d’Amesbury, Massachusetts
de 1907 à 1915. Leur modèle de vitrine était le Phaeton électrique Bailey. Il a été présenté comme un véhicule pouvant parcourir 100 milles (160 kms) sur une pleine charge dans des conditions idéales. C’était très impressionnant puisque les voitures électriques à cette époque avaient une autonomie très limitée par charge de batterie.

Le 17 septembre, 1910, ils ont concouru avec des voitures à essence dans le défi : La course d’endurance de 1 000 milles. La tournée débuta au Touring Club of America situé sur Broadway et 76ème rue avec une montée finale jusqu’au mont Washington avant de revenir à domicile. Le Bailey a effectué sa première charge de batterie à Waterbury Conn.

La 3e nuit, le Bailey avait atteint Manchester en relevant le défi de la montagne du Pérou avec des routes accidentées et des pentes lourdes. Leurs concurrents à essence se moquaient de la petite voiture électrique prétendant qu’elles ne finaliserait jamais la courses . Mais la voiture électrique l’a fait.

La Bailey traversa Clairmont et Newport NH avec un arrêt de nuit à Plymouth pour recharger. Ils sont arrivés à l’Hôtel du mont Washington à Breton Woods avec seulement un léger retard par rapport à l’horaire prévue.

Après un repos à Breton Woods, les voitures ont été préparées pour leur ascension au sommet du mont Washington à 6 000 pieds d’altitude. C’était un site incroyable pour voir la voiture électrique avec seulement 2 ½ chevaux

Le New York Times s’est exclamé avec émerveillement devant la batterie qui alimentait ces voitures. « Il semble
incroyable que la puissance des hydrocarbures puisse être remplacé une force invisible capable d’être emmagasinée dans ces petits bidons d’aciers.

Malheureusement, l’électricité n’a pas pu suivre le rythme, les voitures à essence plus puissantes ont finalement remportées l’épreuve. Bailey a mis fin à la production de l’automobile électrique et Edison s’était également tourné vers d’autres technologies. Cependant, Edison a toujours conservé sa propre Bailey. On peut toujours la voir aujourd’hui au Thomas Musée Edison à West Orange, NJ.

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Offre d’emploi : Technicien installateur d’équipements solaires

Description du poste

Nous recherchons une personne de talent pour combler un poste de Technicien installateur. Son rôle sera de faire l’installation d’équipements solaire sur des roulottes, chalets, sucreries, résidences etc. Il devra assurer également le service à la clientèle en magasin avec l’équipe en place.

Des avantages sociaux particulièrement intéressants sont offerts tels 3 semaines de vacances dès la première année, 4 journées mobiles annuelles, salaire avantageux selon l’expérience etc.

Débrouillardise, proactivité, organisation et grande dextérité sont des critères essentiels recherchés chez le candidat.

Le candidat doit obligatoirement avoir de bonnes connaissances en électricité et de grandes habiletés manuelles

Type d’emploi : Temps Plein, Permanent

Salaire : 18,00$ à 26,00$ /heure

Avantages :

  • Très belle oportunité de carrière
  • Oportunité d’actionnariat
  • Programme de participation aux bénéfices
  • Programme d’aide aux employés

Ce poste permanent est à combler très rapidement, fais parvenir ton CV à info@batteriesetcie.ca

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Et si les panneaux solaires produisaient de l’énergie même la nuit ?

La grande limite des panneaux solaires actuels est qu’ils ne peuvent produire de l’énergie qu’en journée. Le projet de cellules anti-solaires leur permettrait de fonctionner 24h/24.

solar-power-that-works-at-night-300x199Une étude parue fin janvier 2020, dans la revue ACS Photonics, présente une invention en ce sens. Ce sont des « cellules anti-solaires », c’est-à-dire des cellules photovoltaïques aptes à produire de l’énergie même durant la nuit. Le projet est décrit par ses auteurs comme un « un concept photovoltaïque alternatif qui utilise la Terre comme source de chaleur et le ciel nocturne comme dissipateur de chaleur ». Paradoxalement, c’est grâce au processus du refroidissement du panneau solaire que l’on pourrait générer de l’énergie.

Explications :

Les panneaux solaires absorbent la lumière du Soleil. Inversement, grâce à des « cellules anti-solaires », on pourrait capter la chaleur que le panneau émet vers le ciel nocturne. //
Ces panneaux exploitent le froid du ciel nocturne

Il faut comprendre les panneaux solaires comme un processus d’interactivité. Un objet chaud dans un environnement plus froid que lui émet sa chaleur sous forme de rayonnement infrarouge. Un objet froid va capter, absorber, le rayonnement puis la chaleur que lui envoie un objet plus chaud que lui. Un panneau solaire traditionnel obéit à cette mécanique. En étant plus froid que le Soleil, il va en capter la lumière, donc son rayonnement infrarouge, donc sa chaleur. Les cellules anti-solaires obéissent au processus inverse.

Quand la nuit tombe, le Soleil disparaît du ciel et le panneau solaire pointent alors vers l’Univers… un environnement froid. La mécanique d’interaction se renverse, car c’est le panneau qui devenu l’objet le plus chaud et qui émet un rayonnement infrarouge chaud, tandis que le ciel froid nocturne l’absorbe. L’idée des auteurs du projet est d’intégrer au panneau des « cellules thermoradiatives », les fameuses « cellules anti-solaires » : ce type de cellules peut capter le rayonnement thermique qui part d’un objet. L’idée est que, grâce à ces cellules anti-solaires, on récupère la chaleur qui quitte le panneau au fil de la nuit, afin de produire de l’énergie.

« Une cellule solaire ordinaire produit de l’énergie en absorbant la lumière du Soleil, ce qui fait apparaître une tension électrique aux bornes de l’appareil et permet au courant de passer. Dans ces nouveaux appareils, la lumière est à l’inverse émise et le courant, ainsi que la tension électrique, vont dans la direction opposée, mais vous générez tout de même de l’énergie », détaille l’ingénieur et principal auteur du projet Jeremy Munday, dans le communiqué.

Combien d’énergie pourrait-on produire de nuit avec un panneau solaire ?

Pour l’instant, d’après les calculs et les prototypes liés à ce projet, ces panneaux solaires inversés ne produiraient tout de même pas autant d’énergie qu’un panneau solaire classique en pleine journée. Mais la quantité ne serait pas pour autant négligeable : 50 watts par mètre carré dans les conditions idéales, soit 25 % de l’énergie produite en journée. Au total, le gain sur une journée complète serait autour de 12 %.

La question qui reste à étudier est celle de la construction effective de ce nouveau type de panneaux solaires. « On doit utiliser des matériaux différents, mais la physique est la même. » Et il ne faudrait plus vraiment appeler cela des « panneaux solaires », mais plutôt des « panneaux photovoltaïques ».

Que l’idée fonctionne en principe et que les prototypes soient prometteurs est déjà une bonne étape de franchie. À l’heure actuelle, un panneau solaire va produire de l’énergie en journée puis, de nuit, l’installation qui en dépend doit basculer sur une autre source à base d’énergie fossile. Un panneau solaire capable de fonctionner 24h/24 permettrait d’aller plus loin dans la transition énergétique.

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Éclairez-vous grâce… aux PATATES!

En tant que l’une des cultures les plus omniprésentes au monde, la pomme de terre est prête à nourrir le monde entier. En cours de route, les scientifiques ont découvert que l’aliment de base populaire des régimes alimentaires de nombreuses personnes pouvait également contribuer à alimenter en électricité.

Il y a quelques années, des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont publié leur conclusion qu’une pomme de terre bouillie pendant huit minutes peut constituer une batterie qui produit dix fois la puissance d’une brute.

À l’aide de petites unités composées d’un quart de tranche de pomme de terre prise en sandwich entre une cathode en cuivre et une anode en zinc reliée par un fil, le professeur d’agronomie Haim Rabinowitch et son équipe ont voulu prouver qu’un système pouvant être utilisé pour fournir des pièces avec LED- éclairage alimenté aussi longtemps que 40 jours.

À environ un dixième du coût d’une pile AA typique, une pomme de terre pourrait fournir de l’énergie pour un téléphone portable et d’autres appareils électroniques personnels dans des régions pauvres, sous-développées et éloignées sans accès à un réseau électrique.

Pour être clair, la pomme de terre n’est pas, en soi, une source d’énergie. La pomme de terre aide simplement à conduire l’électricité en agissant comme ce qu’on appelle un pont de sel entre les deux métaux, permettant au courant d’électrons de se déplacer librement à travers le fil pour créer de l’électricité. De nombreux fruits riches en électrolytes comme les bananes et les fraises peuvent également former cette réaction chimique. Ils sont essentiellement la version naturelle de l’acide de batterie.

« Les pommes de terre ont été choisies en raison de leur disponibilité partout dans les régions tropicales et subtropicales », a déclaré Rabinowitch au Science and Development Network. Ils sont la quatrième culture vivrière la plus abondante au monde. «

Mais en plus d’être riches en acide phosphorique, les spuds sont idéaux en ce qu’ils sont composés de tissus d’amidon solides, peuvent être stockés pendant des mois et n’attireront pas les insectes comme le feraient les fraises. De plus, faire bouillir la pomme de terre décompose la résistance inhérente à la chair dense afin que les électrons puissent circuler plus librement, ce qui augmente considérablement la puissance électrique globale. Ils ont découvert que la pomme de terre était coupée en quatre ou cinq morceaux, ce qui la rendait encore plus efficace.

Le kit de batterie de pommes de terre, qui comprend deux électrodes métalliques et des pinces crocodiles, est facile à assembler et, certaines pièces, telles que la cathode de zinc, peuvent être remplacées à peu de frais. L’appareil fini que Rabinowitch a conçu est conçu pour qu’une nouvelle tranche de pomme de terre bouillie puisse être insérée entre les électrodes après que la pomme de terre soit à court de jus. Des pinces crocodiles qui transportent les fils de transport de courant sont fixées aux électrodes et aux points d’entrée négatifs et positifs de l’ampoule. Comparé aux lampes à pétrole utilisées dans de nombreuses régions en développement du monde, le système peut fournir un éclairage équivalent à un sixième du coût; il est estimé à environ 9 $ par kilowatt-heure et une batterie D, pour un autre point de comparaison, peut fonctionner jusqu’à 84 $ par kilowatt-heure.

Malgré les avantages, un récent rapport de la BBC qui faisait suite à la découverte initiale du groupe a révélé que le groupe a depuis été confronté à un certain nombre de circonstances atténuantes qui ont entravé leurs efforts pour étendre leur idée à des endroits comme des villages hors réseau. pièces en Afrique et en Inde.

Sur le plan économique, les systèmes énergétiques basés sur les aliments ne peuvent être viables que s’ils ne consomment pas les denrées alimentaires nécessaires et que ces entreprises ne rivalisent pas avec les agriculteurs qui les cultivent pour le marché. La technologie a également du mal à établir une niche parmi les formes plus à la mode d’énergie alternative comme l’énergie solaire et éolienne, où les infrastructures et les investissements semblent se diriger principalement. Jusqu’à présent, aucun investisseur commercial ou organisation à but non lucratif n’est intervenu pour aider à étendre ou à distribuer l’un des prototypes développés par Rabinowitch.

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MPPT ou PWM votre contrôleur de voltage ?

Les chargeurs et contrôleurs moderne offrent tous les trois premiers type de charge. Les plus sophistiqués vont également offrir la fonction de désulfatation. Voici une vulgarisation scientifique des différentes fonctions de charge et leur utilité.

Les batteries à décharge profonde demande d’être rechargée en trois étapes distinctes. Ils ont besoin d’une charge rapide au départ où le voltage et l’ampérage sont augmentés rapidement. Cette phase rapide est suivie d’une charge lente afin de finaliser la recharge. Ensuite le voltage est abaissé et maintenu à valeur fixe.

Charge rapide (Bulk ou Boost) pendant le premier 75%

Lorsque la batterie est déchargée, il faut la charger rapidement pendant le premier 75% de sa charge. Le voltage est rapidement augmenté à sa valeur idéale en appliquant l’ampérage maximum que peuvent recevoir vos batteries (entre 20% et 40% de la capacité du parc de batteries) . Par exemple : si vous avez une banque de batteries au plomb de 12V et de 220 Amp/hr. Le chargeur idéal appliquera entre 44 et 88 Ampères jusqu’à ce que le voltage atteigne 14.6 V. Une fois le voltage atteint, le chargeur ira dans la phase de charge lente (Absorption ou Acceptante).

Charge lente les derniers 25% (Absorption)

Après la charge rapide, et lorsque le voltage maximum est atteint, le chargeur maintient le voltage élevé mais diminue rapidement le courant de charge afin de finaliser la recharge de la batterie.

Le courant est diminué jusqu’à environ 2 % de la capacité de la batterie. Dans l’exemple précédant (batteries de 220 Amp/hr), lorsque le courant est réduit à 4.4 Ampères, on considère que la batterie est complètement rechargée. Le chargeur va maintenant tomber en mode de maintiens (Float)

Charge de maintien (Float)

Lorsque la charge lente est terminée, le contrôleur ou chargeur, va baisser le voltage de la batterie à sa valeur idéal. C’est ±13.4 V pour une batterie au plomb. La charge de maintiens n’est pas vraiment une charge. Le contrôleur va fournir à la batterie seulement ce qu’elle a besoin afin de maintenir la tension à cette valeur. Lorsque la batterie est neuve, très souvent le chargeur ou contrôleur n’a même pas besoin de fournir du courant ou très peu de courant pour maintenir la tension à sa valeur idéale.

Types de contrôleurs

Il existe 4 types de contrôleurs sur le marché. Il est bon de les connaître :

  1. Interrupteur simple avec contrôle de voltage
  2. PWM
  3. MPPT
  4. Hybride

1. L’interrupteur simple est le premier type de contrôleur :

En fait, il s’agit simplement d’un interrupteur qui branche et débranche les panneaux des batteries à l’aide d’un comparateur de voltage et d’un relais de puissance. Il n’y a pas nécessairement de contrôle de courant de charge dans ce type de contrôleur. Ils peuvent brancher les panneaux directement aux batteries. Certains de ces contrôleurs peuvent utiliser un transistor pour contrôler le courant de charge. C’est une version améliorée mais ceci demeure une façon très rudimentaire de charger une batterie. Aujourd’hui il est très peu utilisé sauf pour les grosses installations où l’achat de contrôleurs sophistiqués de forte puissance devient prohibitif. Dans ce cas, il faut calculer la puissance des panneaux afin d’harmoniser-le tout avec les batteries.

2. PWM (Pulse Width Modulated) :

Le premier vrai contrôleur de charge. Il est habituellement limité à deux étapes de charge, soit la charge rapide « bulk ou boost » et la charge de maintient « float ». Par contre on voit de plus en plus de contrôleur PWM de meilleure qualité offrant les quartes types de charge, soit Boost, Absorption, float et Désulfatation.

Il permet d’abaisser le voltage des panneaux aux paramètres habituels de charge d’une batterie au plomb à décharge profonde (par défaut) afin de rapidement charger celle-ci. Une fois la tension nominale atteinte, le contrôleur va abaisser la tension à une valeur qui correspond à une tension de maintiens de charge sans toutefois appliquer beaucoup de courant. Ainsi les batteries demeurent chargées à une tension optimale sans bouillir, ce qui la détruirait. Ce type de contrôleur, aujourd’hui très économique, fonctionne très bien avec des panneaux conçus pour le voltage des batteries sur lequel il est branché. Il peut accepter différents types de batterie lorsque l’usager peut manuellement modifier les seuils de voltages pour les différentes étapes de charges (user define).

3. MPPT (Maximum Power Point Tracking) :

Le contrôleur MPPT est le plus sophistiqué et le plus efficace contrôleur actuel. Ce contrôleur vérifie à la fois l’état des batteries et le potentiel des panneaux. Il ajuste constamment le voltage du panneau afin de tirer le maximum d’énergie en tout temps (beau temps mauvais temps). Il est également équipé d’un convertisseur DC-DC afin de maximiser la conversion énergétique (de l’ordre de 97.5%). Finalement le cœur de l’appareil est un microprocesseur qui mari les panneaux et les batteries afin de tirer le maximum de l’énergie solaire disponible à tout moment donné. Grâce au microprocesseur, il devient aussi possible de stocker l’information de différent type de batteries, ce qui simplifie la vie de l’usager. Leur performance accrue, par rapport au contrôleur PWM, devient très évidement lorsque les panneaux utilisés ont un grand écart de voltage par rapport à la batterie rechargée.

4. Hybride :

Le contrôleur hybride peut être un PWM comme un MPPT. Il s’agit en fait d’un contrôleur qui accepte deux sources d’énergie pour charger une seule banque de batteries. Les plus fréquents sont les contrôleurs hybrides pour panneaux solaires et éoliennes. Un avantage c’est que vous avez moins de fil et d’appareil pour charger les batteries. Un désavantage c’est lorsque l’appareil brise, toutes vos sources de charge cessent de charger les batteries. Souvent le contrôleur hybride se sert des panneaux comme un œil magique afin d’allumer ou éteindre une lumière automatiquement.

La différence entre un contrôleur PWM et MPPT

  • PWM (Pulse Width Modulated)
  • MPPT (Maximum Power Point Tracking)

Ce texte ce veut une vulgarisation scientifique afin d’expliquer le plus simplement possible la différence entre les deux groupes de contrôleurs les plus disponibles sur le marché.

Introduction

Les panneaux solaires produisent toujours un voltage supérieur à celui des batteries. Pour charger une batterie sans l’endommager, on doit ajuster le voltage du panneau aux paramètres d’une batterie. Par exemple, pour une batterie au plombs à décharge profonde, on augmente le voltage jusqu’à 14.4 V (Phase initiale de charge boost et absoprtion). Ensuite on l’abaisse à ± 13.5 V (Phase de maintiens Float). Les contrôleurs PWM et MPPT le font différemment. Certain contrôleur MPPT offre aussi une phase d’entretiens des plaques de plombs, la désalphatant (Equalisation).

Contrôleur PWM (Pulse Width Modulated)

PWM est un acronyme anglais qui veut dire Pulse With Modulated. En Français ça se traduit MLI ou modulation de largeur d’impulsions. En gros, la technique consiste à pulser la tension d’origine de façon à obtenir une valeur moindre que la tension originale.

Imaginez par exemple que votre panneau vous donne 28.8 V et que vous vouliez avoir 14.4 V pour charger la batterie. Il suffirait de pulser la tension d’origine (28.8V) avec un pulse qui est de 50% (on) et 50% (off) pour avoir une moyenne de 14.4 V. C’est ce qu’on appelle un Duty Cylce de 50%.

C’est dit simplement mais c’est exactement de cette façon que le PWM fonctionne. En fait le contrôleur PWM gaspille ou plutôt n’utilise pas l’excédant de voltage du panneau afin d’arriver au bon voltage de la batterie. Avec un contrôleur PWM, il est important d’utiliser des panneaux solaire dont la tension d’opération soit légèrement supérieur à celle des batteries que l’on veut charger.

Regardez ces deux exemples de panneau :

  1. Panneau no.1 : tension d’opération = 18V
  2. Panneau no.2 : tension d’opération = 30V
    Batterie de 12V (nécessite 14.4 V pour une charge complète)

Ex.1 : Le Duty Cycle sera de 14.4 V / 18 V = 80%. Soit 80 % (on) et 20% (off). Il y a dans les fait un gaspillage potentiel de 20%.

Ex.1 : Le Duty Cycle sera de 14.4 V / 30 V = 48%. Soit 48 % (on) et 52% (off). Il y a dans les fait un gaspillage potentiel de 52%.

On remarque ainsi que plus l’écart de voltage entre la batterie et le panneau est grand, plus il y aura du gaspillage d’énergie.

Contrôleur MPPT (Maximum Power Point Tracking)

Le cœur du contrôleur MPPT est microcontrôleur qui contrôle convertisseur DC-DC. Un convertisseur DC-DC utilise un PWM et des transformateurs (inductances) et condensateurs afin d’en faire un véritable transformateur de courant continu. Dans la figure ici bas, il est représenté par le DC-DC Power Converter.

La puissance des panneaux solaires est comme vous le savez, fonction de la lumière reçue. Hors le matin, en fin de journée ou lors des journées nuageuses, l’ensoleillement n’est pas idéal et la production d’énergie du panneau est loin de son maximum potentiel. C’est alors que le MPPT est utile car il surveille les performances du panneau en temps réel et va chercher son maximum sans le surcharger. Il ajuste donc la modulation du pulse (Duty Cycle) afin d’optimiser la puissance de sortie du panneau en fonction de la puissance disponible selon l’éclairage du moment.

Pour mieux comprendre, il faut se rappeler de la formule de la puissance. La puissance (P) en Watt est égale au Courant (I) en Ampère multiplié par la tension (E) en Volt.

P = I x E.

La courbe du courant et voltage d’un panneau solaire ressemble à ceci :

On note que le courant d’un panneau est pas mal constant alors que le voltage, lui varie beaucoup en fonction de la lumière reçue. La puissance maximum (P max) est alors égale lorsque le courant et le voltage sont au maximum. Le contrôleur MPPT vérifie en temps réel ces données et ajuste le transformateur DC-DC en modulant le pulse du (PWM) afin d’optimiser cette puissance disponible sans surcharger inutilement le panneau. Il s’assure que la charge demandée au panneau correspond et ne dépasse pas le VMP. C’est ça grande différence avec le contrôleur PWM ordinaire qui lui opère entre le VMP et le VOC.

Le rendement énergétique d’un MPPT moderne sera de l’ordre de 90 à 95%. Cette petite différence prends tout son importance lorsque vos panneaux sont à la limite de vos besoins énergétiques. La différence sera encore plus grande lorsque les journées ne sont pas idéal. Alors que le MPPT ira toujours chercher le maximum du panneau, le contrôleur PWM risque de tirer moins d’énergie qu’il pourrait parce qu’il en demande plus que le panneau peut fournir et cause une chute de tension des panneaux qui entraine une réduction de puissance total disponible..

Les stades de charge intelligent.

Le micro processeur incorporé dans ce contrôleur fournisse un autre avantage sur le PWM. Il permet de stocker un programme qui comporte les paramètres complets de plusieurs types de batteries. En effet, certain modèle de contrôleur MPPT comme les SL-xx peuvent accepter 8 types de batteries différent et ajuster la charge en fonction des paramètres précis de chaque type de batterie. La plupart des contrôleurs MPPT vont offrir la possibilité de charger une batterie en employant les 3 stades charges habituellement recommander par le manufacturier de batterie, soit la charge rapide (Bulk), la charge d’absorption et finalement la charge de maintiens (Float). Les plus sophistiqués des contrôleurs offriront aussi la charge de désalphatant (Equalisation) qui permet d’allonger la vie utile d’une batterie en nettoyant électriquement la surface de ses plaques. Voir ce texte pour plus d’information sur les types de charge.

Différences fondamental entre le MPPT et le PWM.

Le PWM abaisse la tension d’un panneau en gaspillant la tension qu’il n’a pas besoin. Avec le PWM, il faut utiliser des panneaux conçu pour vos batteries. Ex. pour des batteries de 12V, les panneaux doivent être entre 18V et 24V. Pour les batteries de 24V, les panneaux doivent être entre 30 et 40 V.

Le MPPT transforme la haute tension disponible en basse tension pour la batterie avec un rendement de l’ordre de 95%. Certain peuvent accepter jusqu’à 150 V et peuvent charger des batteries de 12V avec un minimum de perte de rendement.

Le PWM possède généralement deux phases de charge, soit le boost et le Float mais de nombreux nouveaus modèles offrentn maintenant les 4 stages (boost, Absoprtion, Float et désulphatage). Consultez la brochure du contrôleur.

Le MPPT possède toujours les trois plus importante phase de charge (Boost, Absorption et Float) et certain ont même le désalphatage (Equalisation).

En plein soleil de midi, il n’y aura pas grande différence de performance entre les deux types de contrôleur si les panneaux sont adapté aux batteries. La différence se manifeste surtout durant les conditions de faible éclairage (début et fin de journée ainsi que les journées nuageuses).

On peut espérer tirer entre 5 et 10% plus d’énergie avec un contrôleur MPPT qu’avec un contrôleur PWM sans microprocesseur durant les journées moins éclairé. Certains manufacturiers prétendent aller chercher jusqu’à 30%. C’est peut-être vrai mais seulement dans des conditions particulières comme les journées nuageuses ou au au lever et coucher du soleil ou par exemple si vous utiliser des panneaux à haut voltage pour des batteries de bas voltage.

Questions souvent demandées sur les contrôleurs :

QComment choisir un contrôleur pour mon panneau ?

R– Les contrôleurs ont quatre données électriques qui sont indépendante l’une de l’autre. Ces données sont : le voltage et la puissance des panneaux solaires, l’ampérage de charge et le voltage des batteries. Tous ces paramètres sont facilement calculables à l’aide de la loi d’ohm. Voyez plus bas.

QComment choisir l’ampérage de sortie du contrôleur ?

R– Les contrôleurs sont vendus en Ampère de sortie ou ampérage de charge des batteries. Pour choisir le bon contrôleur il faut calculer l’Ampérage de sortie maximum de que vos batteries recevront. Vous avez besoin des paramètres suivants : Puissance des panneaux et le Voltage total du groupe de batteries. La formule est : I = P / E

l’intensité du courant an Ampère :

La puissance des panneaux est divisée par le voltage des batteries à charger. Par ex., vous avez un panneau de 230 W et des batteries de 12 V. L’ampérage maximum de charge sera 230 W / 12 V = 19.16 Ampères. Sélectionner un contrôleur avec un minimum de 20 Ampères de sortie. Si vous avez des batteries de 24 V, alors le calcule est 230 W / 24 V = 9.58 A. Sélectionner un contrôleur de 10 A minimum.

QSi je veux mettre deux panneaux au lieu d’un seul, est que je double le contrôleur ?

R– Oui exactement. Chaque panneau de 230 W demande 19.1 A pour des batteries de 12 V ou 9.6 A pour des batteries de 24 V. Vous devez donc vous assurer que l’ampérage maximum du contrôleur sera supérieur à la somme de l’ampérage que les panneaux peuvent fournir. Vous devez donc choisir au choix un contrôleur du double d’ampérage ou deux contrôleurs en parallèle.

QEst-ce que le contrôleur peut être plus gros pour usage futur ?

R – Oui et c’est une bonne idée d’acheter un contrôleur capable d’accepter d’autres panneaux plus tard. Ça vous évite d’acheter de nouveau contrôleur…

QPeux t’on brancher des panneaux différents sur le même contrôleur ?

R– Oui s’ils ont tous le même voltage. Par exemple, nos panneaux de 220 W à 255 W ont tous 37 V et nos panneaux de 280 W à 300 W ont tous 48V. Les panneaux de chaque gamme peuvent être branchés ensemble. Le voltage demeure le même mais la puissance s’additionne. Ex. un panneau de 230 W + un panneau de 250 W vous donneront un total de puissance de 480 W à 37V. Un contrôleur de 40 Ampères sera suffisant mais limite : 480 W / 12 V = 40 Ampères.

Q J’ai déjà un panneau solaire et un contrôleur de voltage différent, est-ce que je peux ajouter un autre contrôleur et panneau solaire ?

R– Oui vous pouvez ajouter autant de contrôleur que vous voulez sur les mêmes batteries. D’ailleurs vous pouvez également ajouter une éolienne, un alternateur, une génératrice etc. sur les mêmes batteries en autant que tous ces appareils aillent le même voltage de sortie soit celle de vos batteries.

En Conclusion

Si vous êtes limité en espace pour ajouter des panneaux, l’usage d’un contrôleur MPPT vous permettra de maximiser vos panneaux actuels. Mais si votre groupe de panneaux solaires est suffisant, à la fin de la journée, vos batteries seront tout aussi chargées avec un PWM même si ça pris une heure de plus qu’avec un MPPT.

Si vous utiliser des panneaux à haut voltage ou si vous brancher des panneaux en série, l’usage du MPPT est non seulement essentiel mais le seul véritable choix possible puisque les PWM vont non seulement gaspiller l’excédant mais sont souvent limité en voltage d’entrée.

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Courant alternatif (CA) vs courant continu (CC)

Courant alternatif (AC)

Le courant alternatif décrit le flux de charge qui change périodiquement de direction. Par conséquent, le niveau de tension s’inverse également avec le courant. Le courant alternatif est utilisé pour alimenter les maisons, les immeubles de bureaux, etc.

Génération de courant alternatif

Le courant alternatif peut être produit à l’aide d’un dispositif appelé alternateur. Cet appareil est un type spécial de générateur électrique conçu pour produire du courant alternatif. Une boucle de fil est filée à l’intérieur d’un champ magnétique, qui induit un courant le long du fil. La rotation du fil peut provenir de plusieurs moyens : une éolienne, une turbine à vapeur, une turbine à vapeur, l’eau qui coule, etc. Comme le fil tourne et entre périodiquement dans une polarité magnétique différente, la tension et le courant alternent sur le fil.

Formes d’onde

Le courant alternatif peut se présenter sous plusieurs formes, à condition que la tension et le courant soient alternatifs. Si nous connectons un oscilloscope à un circuit à courant alternatif et traçons sa tension dans le temps, nous pouvons voir un certain nombre de formes d’ondes différentes. Le type de CA le plus courant est l’onde sinusoïdale. Dans la plupart des maisons et des bureaux, le courant alternatif a une tension oscillante qui produit une onde sinusoïdale.

Applications

Les prises de courant à la maison et au bureau sont presque toujours en courant alternatif. En effet, il est relativement facile de produire et de transporter du courant alternatif sur de longues distances. A haute tension (plus de 110 kV), les pertes d’énergie dans le transport de l’énergie électrique sont moindres. Des tensions plus élevées signifient des courants plus faibles, et des courants plus faibles signifient moins de chaleur générée dans la ligne électrique en raison de la résistance. Les transformateurs permettent de convertir facilement le courant alternatif en haute tension et d’en convertir les tensions élevées.

AC est également capable d’alimenter des moteurs électriques. Les moteurs et les générateurs sont exactement le même appareil, mais les moteurs convertissent l’énergie électrique en énergie mécanique (si l’arbre d’un moteur est filé, une tension est produite aux bornes ! Ceci est utile pour de nombreux gros appareils électroménagers comme les lave-vaisselle, les réfrigérateurs, et ainsi de suite, qui fonctionnent sur secteur.

Courant continu (DC)

Le courant continu est un peu plus facile à comprendre que le courant alternatif. Plutôt que d’osciller d’avant en arrière, le courant continu fournit une tension ou un courant constant.

Le courant continu peut être généré de plusieurs façons :

  • Un générateur de courant alternatif équipé d’un dispositif appelé « commutateur » peut produire du courant continu.
  • Utilisation d’un dispositif sûr appelé « redresseur » qui convertit le courant alternatif en courant continu
  • Les batteries fournissent du courant continu, qui est généré par une réaction chimique à l’intérieur de la batterie.
  • Pour reprendre notre analogie avec l’eau, DC est similaire à un réservoir d’eau avec un tuyau à l’extrémité.

Applications

Tout ce qui s’écoule d’une batterie, se branche au mur avec un adaptateur secteur ou utilise un câble USB pour l’alimentation dépend du courant continu.

Exemples d’électronique à courant continu :

  • Téléphones portables
  • Téléviseurs à écran plat (le courant alternatif entre dans le téléviseur, qui est converti en courant continu)
  • Lampes de poche
  • Eclairage pour la table
  • Véhicules hybrides et électriques

 


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Le courant électrique, c’est un peu comme l’eau dans un boyau d’arrosage…

La tension, mesurée en volts (V), correspond à la pression dans le boyau. L’intensité, mesurée en ampères (A), est assimilée au débit et la résistance, mesurée en ohms (Ω), au frottement sur les parois du boyau.

Pour connaître la puissance, mesurée en watts (W), on multiplie la tension (ou pression) et l’intensité (ou débit). Enfin, la quantité d’énergie consommée pendant une période donnée est mesurée en wattheures (Wh).

Le volt, ou la tension électrique

Le volt (V) est l’unité de mesure de la tension électrique dans un circuit entre un point A et un point B, obtenue avec un appareil appelé voltmètre. C’est à Alessandro Volta, physicien italien et inventeur de la pile électrique, que l’on doit ce nom.

Le volt traduit la force électromotrice et la différence de potentiel (tension) entre deux points d’un circuit.

En clair ? Le courant électrique est un déplacement d’électrons. Pour les faire se déplacer, il faut un générateur de courant qui va créer un déséquilibre de charge (différence de potentiel) afin d’attirer et de repousser les électrons. Ce déséquilibre de charge est appelé « tension électrique ».

L’ampère, ou l’intensité électrique

L’ampère (A) est l’unité de mesure de l’intensité d’un courant électrique, c’est-à-dire le flux d’électrons dans un conducteur. C’est André-Marie Ampère, l’inventeur de l’électro-aimant, qui a donné son nom à cette unité.

On peut comparer le déplacement des électrons dans un circuit à celui de l’eau dans un tuyau : l’intensité, exprimée en ampères, c’est le débit d’eau. Sur le tableau électrique de notre installation à la maison, les fusibles ou disjoncteurs différentiels indiquent l’intensité : 10, 20 ou 32 ampères. Si la puissance électrique demandée est supérieure au flux d’électrons disponible, l’installation disjoncte.

Le watt, ou la puissance électrique

Le watt (W) est l’unité de mesure de la puissance électrique. Soit la quantité d’énergie pendant un temps donné, En général 1 seconde. Le terme vient du nom de l’ingénieur écossais James Watt à l’origine du développement de la machine à vapeur.

En électricité, puissance = tension x intensité. Si l’on prend l’image d’un tuyau d’eau, la puissance électrique serait équivalente à la pression dans le tuyau quand le robinet est fermé (tension) multiplié par le débit d’eau quand le robinet est ouvert (intensité).

Le kilowatt (kW), soit 1 000 watts, est généralement utilisé pour décrire la puissance électrique des moteurs, électriques ou thermiques.

Le mégawatt (MW), soit un million de watts, désigne des unités de production électrique. Une éolienne déploie une puissance d’environ 1 MW, tandis qu’un réacteur nucléaire en France atteint en général une puissance comprise entre 900 MW et 1 450 MW. Soit 1,45 GW (gigawatts).

Quand il s’agit de mesurer la consommation d’électricité des habitations, on parle dans ce cas de watts-heure ou plus couramment de kWh (kilowatts-heure).

 


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Pourquoi ma batterie a gelée ?

Votre batterie a gelée ? La cause est une question de chimie!

Une batterie est composée de plaques de plomb et d’acide sulfurique. Lorsqu’elle se décharge, le plomb se transforme en sulfate de plomb et l’acide en eau. Là, ça va mal par temps froid!

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Autrement dit, une batterie déchargée risque fort de geler par grand froid. Si cela se produit, la batterie sera détruite par la glace formée à l’intérieur. Mais pourquoi une batterie peut-elle bien se décharger nous demanderez-vous?

Les cause sont très souvent humaines, une lumière oubliée, un appareil mal connecté etc

Vous pouvez réduire vos risques de problèmes de batterie en faisant vérifier votre batterie (Gratuit chez nous) et/ou votre système électriques ou encore si vous faites peu de kilométrage entre vos déplacements vous devriez envisager de faire installer un chargeur intelligent et mainteneur qui fera en sorte que votre batterie soit à son meilleur toute l’hiver.

 


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Convertir son VR, sa roulotte, son chalet ou son camp de chasse à l’énergie solaire! Voici la première étape essentielle.

Avant de convertir un équipement à l’énergie solaire, le premier pas à faire est de faire une estimation de votre consommation énergétique quotidienne.

Pour qu’un système alternatif soit efficace il est essentiel que chacun des composants soit adaptés à votre besoin énergétique. Mettez-y le temps nécessaire, vous en serez ravis!

Allons-y avec un système 12 volts, débutons par le salon : 

  • Téléviseur  :  48W x 4h par jour = 288 w
  • Console de jeux :  115W x 2h = 230 w
  • Radio :  16,5W x 2h = 33 w

Cuisine

  • Réfrigérateur : 32,5W x 24h par jour : 780 w
  • Micro-onde 1200W 5 mn par jour : 1200W x (1/12)h = 100 w
  • Bouilloire 2000W 5 mn par jour : 2000W x (1/12)h = 167 w

Appareils

  • Ordinateur portable 23W 2h par jour : 46 w
  • Smartphone (chargeur) iPhone 4S : 6,5W 1h par jour = 6,5 w

Bureau

  • Modem Numéricable : 6,5W 24h par jour = 156 w
  • Ordinateur de bureau : 190W 2h par jour = 380 w
  • Téléphone fixe : 1,4W 24h par jour = 34 w

Parties communes

  • Ampoule à incandescence : 60W 5h par jour = 300 w
  • Ampoule LED 7W 5h par jour = 35 w

Additionnez le total de watts consommés = 2557w divisé par 12 volts = 213 ampères sur 24 heures.

Déterminer la puissance des batteries nécessaire pour notre projet d’installation solaire : à suivre sur notre prochain article.

Vous avez besoin d’aide pour configurer votre projet ? venez nous voir nous sommes les vrais spécialistes pour vous guider pour un succès assuré dont vous serez très fière et surtout longtemps.

 


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Batterie Lithium Ion, c’est quoi ça?

Elles sont dans la plupart de vos appareils high-tech rechargeables, ce qui rend les batteries Lithium-Ion incontournables dans notre monde technologique. Mais comment fonctionnent-elles ?

Le Lithium est un métal dont les atomes sont composés, entre autres éléments, de trois électrons et de trois protons. Il possède la caractéristique de céder facilement un électron. Il devient alors un ion, d’où le terme Lithium-Ion. La batterie comporte un ou plusieurs accumulateurs, appelés cellules, dotés chacun de deux électrodes. L’électrolyte contient pour sa part des ions Lithium en grande quantité.

Lorsqu’on branche la batterie sur un appareil, cela entraîne un déplacement des électrons à cause de la différence de potentiel. Les électrons passent de l’anode à la cathode par le circuit externe, par exemple les différents composants d’un smartphone qui sont alors alimentés. De leur côté, les ions de Lithium chargés positivement quittent l’anode pour retourner à la cathode car ils sont attirés par les charges négatives des électrons. L’opération de charge consiste à inverser ce processus.

Est-ce que la technologie Lithium-Ion va évoluer ?

Avec une plus grande tension et un meilleur rapport capacité/volume, la technologie Lithium-Ion a constitué une avancée importante par rapport aux technologies NiMH et NiCd qui l’ont précédée.

En particulier, le Lithium-Ion a permis d’éliminer l’effet mémoire qui posait des problèmes avec le NiMH et le NiCd : si la batterie n’était chargée que partiellement, elle n’était plus capable de retrouver par la suite la totalité de sa charge.

Le choix du Lithium est excellent et il sera difficile de faire mieux en utilisant un autre élément chimique. Par exemple le Sodium peut faire l’affaire mais les cellules Sodium-Ion, en théorie nettement moins coûteuses à la fabrication, sont moins performantes que celles en Lithium-Ion.

 


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